Diagnostic différentiel

partie 2 : veaux de moins d’un an

Organigramme n°6 : veaux < 1 an, vigilance normale, hyperthermie

Pour plus d’informations sur les maladies :

L’hypodermose bovine, à l’origine de la nématodiase de la colonne vertébrale, est une maladie à déclaration obligatoire, et un danger sanitaire de deuxième catégorie

organigramme n°7 : veaux < 1 an, vigilance normale, apyrétique

Pour plus d’informations sur les maladies :

Le botulisme est une zoonose, classée parmi les maladies à déclaration obligatoire et est un danger sanitaire de première catégorie.

Le diagnostic différentiel clinique entre le botulisme, la paralysie par les tiques et l’intoxication par les organophosphorés est très difficile (toutes les informations sur les maladies sont rassemblées dans les fiches synthétiques, consultables en annexe 5). Des examens complémentaires sont parfois nécessaires pour obtenir un diagnostic de certitude, comme par exemple :

  • Détection des toxines botuliques dans le contenu digestif ou dans le sang
  • Analyses histopathologiques afin d’observer des lésions spécifiques, comme une dégénérescence axonale avec démyélinisation secondaire dans le cas de l’intoxication aux organophosphorés.
  • Identification des espèces de tiques présentes sur les animaux

Il faut donc se reposer aussi sur l’épidémiologie des cas pour aboutir à un diagnostic probable, mais seuls des examens complémentaires peuvent permettre d’accéder à un diagnostic de certitude.

Organigramme n°8 : veaux < 1 an, vigilance normale, apyrétique, pas de sialorrhée, pas de tremblements de la tête, pas d’anomalie à la palpation de la colonne vertébrale ni du bassin

Pour plus d’informations sur les maladies :

Organigramme n°9 : veaux < 1 an, vigilance anormale, hyperthermie

Pour plus d’informations sur les maladies :

Organigramme n°10 : veaux < 1 an, vigilance anormale, hyperthermie, pas de diarrhée

Pour plus d’informations sur les maladies :

Si une sialorrhée est présente, l’observation d’un animal présentant un prurit auto-mutilant et incoercible, avec un changement de comportement doit mener à suspecter deux maladies très graves et dangereuses, aussi bien pour l’Homme que pour les animaux : la maladie d’Aujeszky, qui contamine le bétail en contact avec des porcs, et la Rage, qui atteint le bétail mordu par un animal enragé. Le prurit auto-mutilant est très rare dans le cas de la Rage, mais possible. La France est classée indemne de Rage, et les cas de maladie d’Aujeszky sont très rares, mais possibles. La rage est une zoonose, un danger sanitaire de première catégorie et une maladie à déclaration obligatoire. La Maladie d’Aujeszky est une zoonose et une maladie réputée contagieuse (MRC) et une maladie à déclaration obligatoire (MDO). En cas de suspicion, de grandes précautions sanitaires doivent être prises. Si l’animal ne présente pas de prurit auto-mutilant, mais présente une ataxie et des convulsions, le praticien doit observer la présence ou non d’une marche en cercle et d’un « regard somnolent » avec les paupières entrouvertes. Si ces deux signes cliniques sont présents, ou si seulement le « regard somnolent » est présent, on peut suspecter une méningo-encéphalite thromboembolique associée à Histophilus somni. Si seule la marche en cercle est observée, on peut suspecter une intoxication par les mycotoxines trémorgènes. Enfin, si l’animal ne présente aucun de ces deux signes, on peut suspecter une méningo-encéphalite à Herpesvirus bovin. La méningo-encéphalite à Herpesvirus bovin est un danger sanitaire de deuxième catégorie si elle est causée par le virus de la Rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR).

Organigramme n°11 : veaux < 1 an, vigilance anormale, apyrétique

Pour plus d’informations sur les maladies :

Organigramme n°12 : veaux < 1 an, vigilance anormale, apyrétique, pas de diarrhée

Pour plus d’informations sur les maladies :

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